Culture

Peinture murale Gaëtan Robillard

Publié le 6 juillet 2021
Peinture murale Gaëtan Robillard

A la suite de l’exposition Dessins Logiques, qui a pris fin en début d'année 2019,la peinture murale Automate cellulaire (Mural de 5 m x 5 m, règle n°30 de Stephen Wolfram, crayon à papier, feuilles d’aluminium collées sur mur blanc, création 2018),restera jusqu'en 2020 sur le site de l'INSPÉ Molitor, en galerie vitrée ouest de la cour d’honneur.

L’exposition Dessins Logiques, fruit d’une recherche sur le dessin, les algorithmes, l’esthétique générative et la transmission de connaissances, est intervenue sur le site de l'INSPÉ en dialogue avec l’architecture des bâtiments. Plutôt que des résultats, le projet consistait à exposer des processus opérationnels relevant à la fois des sciences et de l’art. A la manière d’un logiciel fiction, l’exposition a rendu hommage à la "machine imaginaire" de Véra Molnar, pionnière de l’art algorithmique.

La mise à disposition de la « Machine à dessiner » utilisée par Gaëtan Robillard, en atelier à la Médiathèque Molitor du 15 novembre 2018 au 31 janvier 2019, a suscité un certain intérêt parmi les étudiants, en tant qu’outil pédagogique et comme moyen de travailler en transdisciplinarité en collège et lycée.

A propos de l'oeuvre Automate cellulaireGaëtan Robillard s’empare ici d’un automate cellulaire de Stephen Wolfram. On rapproche les automates cellulaires des patterns d’images que l’on trouve dans la nature, notamment ceux des motifs de coquillages. En déployant cet automate à l’échelle du mur (le dessin est potentiellement infini), l’artiste met en valeur l’apparence aléatoire de cette organisation logique.Bien qu’automatique dans son application, la règle ne génère aucune répétition du motif. La matérialité à la fois rudimentaire et laborieuse du procédé de fabrication fait contraste avec le caractère automatique et mécanique du processus de composition.